|
Fibromyalgie
ou Syndrome Polyalgique Idiopathique Diffus (SPID):
C'est une affection associant des douleurs musculaires diffuses, des points
douloureux précis sur les insertions tendineuses, une fatigue chronique
et des troubles du sommeil. C'est la principale cause de "mal partout".
La réalité d'une maladie de l'organisme déclenchant
ces troubles est discutée. Certains considèrent qu'il s'agit
d'une maladie de société.
 
|
*Les arguments des partisans de la "fibromyalgie-maladie":
- la fibromyalgie est décrite dans de nombreux pays avec la même
fréquence,
- les symptômes sont très stables au fil des années,
les causes psychologiques comme la dépression étant éminemment
variables,
- les échelles d'évaluation psychiatriques ne retrouvent
pas de profil particulier dans la fibromyalgie,
- des études ont montré des anomalies au niveau des neurotransmetteurs
(molécules intervenant dans la transmission de l'influx nerveux)
chez les fibromyalgiques,
- il y a de nombreux travaux scientifiques traitant de la fibromyalgie. |
*Les arguments des partisans de la non-maladie:
- si de nombreux pays sont touchés par la fibromyalgie, il s'agit
des pays occidentaux: la fibromyalgie est anecdotique dans le tiers-monde.
Au moins ce n'est pas un nouveau méchant virus tropical qui est
responsable!
- même au sein des pays occidentaux, c'est une maladie urbaine.
Elle se voit très peu en milieu rural,
- on n'en trouve aucune trace dans l'histoire de la médecine: une
description datant de moins de vingt ans pour une maladie qui touche 2%
de la population?
- il y a une très forte prédominance féminine, sans
aucune liaison démontrée avec une anomalie chromosomique,
- les échelles d'évaluation psychologiques n'arrivent pas
à "classer" les fibromyalgiques. Or les médecins
constatent au quotidien qu'il existe bien un profil particulier des personnes
touchées. Les échelles en question sont-elles bien adaptées?
Elles le sont surtout pour dépister la dépression, très
inconstante dans la fibromyalgie et plutôt conséquence que
cause des douleurs,
- de nombreux travaux scientifiques depuis 20 ans ont échoué
en fait à montrer des troubles objectifs: on a biopsié des
muscles, fait de nombreuses analyses sur tous les organes, scanné
les cerveaux, fait des recherches génétiques... tout cela
en vain. Il existe effectivement des anomalies discrètes de certains
neurotransmetteurs, mais ne sont-elles pas la conséquence des troubles
plutôt que leur cause?
Il s'agit comme vous le constatez d'un débat passionné,
et vous rencontrerez sur le Web des prises de position tranchées.
On trouve parmi les hérauts de la fibromyalgie-maladie, non seulement
les personnes atteintes de cette affection qui refusent toutes griffes
dehors d'y voir la moindre connotation psychologique, mais aussi des médecins
hospitalo-universitaires qui n'ont malheureusement pas le temps de bien
connaître leurs patients et qui les apprécient à travers
des échelles de personnalité. On trouve parmi les sceptiques
les médecins "psychiatrisants" radicaux, qui renâclent
devant la lourdeur de la prise en charge des fibromyalgiques et leur conseillent
de s'adresser au psychiatre, et des médecins plus nuancés
dont nous sommes, qui voient des avantages et des inconvénients
à la reconnaissance de la fibromyalgie en tant que maladie:
*Les avantages à faire un diagnostic
de fibromyalgie:
- les personnes concernées sont souvent découragées
par le manque de reconnaissance de leurs troubles, qui sont bien réels:
elles s'en plaignent et consultent pour cela. Les médecins traitants
sont habitués à cet "arrière-plan douloureux"
permanent et n'y font plus guère attention. A vrai dire, ceux qui
essayent de prendre en charge ces symptômes de manière classique
sont mis rapidement en situation d'échec: aucun calmant n'est efficace,
aucun anti-inflammatoire ne dérouille. Le diagnostic de fibromyalgie
permet cette reconnaissance: vous avez un réel problème,
le médecin en prend acte, même s'il n'y peut pas grand-chose.
- la base de la fibromyalgie est le syndrome douloureux permanent, mais
il majore aussi toutes les autres douleurs: les fibromyalgiques ont en
effet le "droit" de faire comme tout le monde une tendinite
de surmenage, une gastro-entérite, une migraine. La fibromyalgie
en multiplie la douleur ressentie. Le médecin peut alors commettre
une bévue, trompé par l'intensité des symptômes:
votre tendinite semble très inflammatoire, la gastro-entérite
va ressembler à une péritonite, votre migraine fait imaginer
une tumeur cérébrale, votre sciatique est intolérable...
Votre tendon va immédiatement bénéficier d'une infiltration
ou d'anti-inflammatoires à dose maximale, vous allez être
opéré de l'abdomen, on vous envoie faire un scanner cérébral
en urgence, le neurochirurgien vous enlève immédiatement
cette hernie discale. Les principales complications de la fibromyalgie
sont ainsi les maladies iatrogènes, c'est-à-dire les ennuis
consécutifs aux examens et traitements médicaux. Un comble!
La reconnaissance de la fibromyalgie permet à votre médecin
de garder la tête froide. Heureusement la plupart n'ont pas attendu
ces consignes. Ils vous connaissent assez bien pour vous conseiller sur
l'intérêt et la justification de tel traitement ou examen.
Leur rôle est difficile car la médecine se complexifie, les
doutes sur leur compétence se font plus fréquents, leur
discours rassurant est parfois reçu comme une négation des
problèmes. Il est pourtant essentiel que vous soyez suivi par des
professionnels qui vous connaissent bien, la plupart des excès
étant commis par ceux qui vous voient pour la première fois.
Après quelques années dans les "circuits" médicaux,
la majorité des fibromyalgiques acquière spontanément
une grande prudence, mais souvent après quelques expériences
désagréables et parfois au prix de séquelles définitives.
- enfin le cadre de la fibromyalgie a l'avantage de permettre des études
scientifiques sur cette affection. Même si l'on a échoué
pour l'instant à en expliquer la cause physique, il est intéressant
de comprendre les mécanismes et de comparer les solutions sur des
personnes présentant les mêmes troubles. Il faut les codifier.
*Les inconvénients du diagnostic de
fibromyalgie:
- certains médecins s'en servent désormais comme d'un paravent:
il évite de prendre en charge les troubles psychologiques et d'hygiène
de vie qui l'accompagnent. C'est beaucoup plus simple d'en faire une maladie
comme les autres avec un traitement-pilule, en l'occurence un anti-dépresseur.
- ce diagnostic n'améliore pas forcément les relations avec
l'entourage. Celui-ci se répartit en 2 tendances: 1) Ceux à
qui vos problèmes ont toujours cassé les pieds. Nous vous
déconseillons l'attitude "tu vois, j'avais bien quelque chose"
qui cristallise plutôt le conflit, au profit de "les médecins
comprennent enfin mes problèmes" qui ouvre une porte de sortie
et qui vous permet d'exposer vos plaintes au cabinet médical plutôt
que chez vous. 2) Ceux qui sont convaincus que vous avez une sévère
maladie chronique. La reconnaissance officielle ne peut qu'aggraver la
surprotection dont ils vous entourent. Tous les porteurs de maladies graves
et prolongées connaissent ce problème. Il n'est pas bon
que les attentions dont vous bénéficiez soient fondées
sur la maladie. C'est bien agréable, mais vous ne pourrez jamais
aller mieux... C'est à vous de trouver d'autres raisons que votre
entourage s'intéresse à vous. Nous n'avons pas de solution
miracle. Les médecins ne sont pas les seuls à pouvoir vous
aider. Beaucoup d'autres personnes peuvent vous aider à faire de
votre vie un véritable projet. A notre avis, la fibromyalgie est
en augmentation parce que les médecins peuvent de moins en moins
faire face aux besoins en temps de ces problèmes (voir le
médecin et vous) et parce que le mode de vie moderne est de
plus en plus égoïste, particulièrement en milieu urbain**.
- le diagnostic de fibromyalgie est délicat: le danger de sa popularité
est qu'elle va favoriser les retards de dépistage des autres maladies
qui se révèlent par des douleurs généralisées.
Nous ne voulons pas vous inquiéter: penser, à tort, que
l'on a quelque chose de grave est l'erreur la plus courante quand on a
une fibromyalgie, et cela génère, comme nous l'avons vu,
beaucoup d'examens inutiles. La situation est très différente
selon l'ancienneté de vos douleurs: si vous étiez en parfaite
santé il y a quelques semaines ou mois, il faut insister sur les
bilans et les avis spécialisés. Si vos douleurs existent
depuis des années, il n'y a guère de chances qu'une maladie
sous-jacente n'aie pas produit d'autres symptômes.
*Enfin, la reconnaissance de la fibromyalgie par la médecine hospitalo-universitaire
a stimulé la recherche sur cette affection. Malheureusement les
ambiguités qui l'entourent font douter de la pertinence des études
conduites. Des budgets considérables ont été utilisés
en pure perte aux Etats-Unis pour trouver un désordre métabolique
responsable. En France, le financement de la recherche est réduit
mais toujours axé dans la même direction. Il y a surtout
un gros gaspillage d'examens et de traitements inadaptés. Il serait
judicieux d'utiliser ce financement pour mettre en place des filières
de soins pour la fibromyalgie. Les avis tranchés empêchent
l'aboutissement d'un consensus sur sa prise en charge. C'est sans doute
la maladie pour laquelle il y a actuellement la plus belle (vaine) dispersion
d'énergie. Voir aussi médecine
et recherche.
Notre conception de la fibromyalgie*:
La fibromyalgie est une affection chronique qui se met lentement en place
au fil des années. Les douleurs ne se déclarent pas du jour
au lendemain. Souvent dès l'adolescence vous avez eu des douleurs
inhabituelles, persistantes, pour lesquelles les médecins ont eu
du mal à émettre un diagnostic, qu'ils n'ont eu guère
de succès à traiter. On a pu vous déconseiller les
activités physiques et faire une dispense de sport à l'école,
qui n'a en rien amélioré vos douleurs. La gêne est
variable au fil des années mais toujours sous-jacente.
Cela finit par devenir un véritable handicap. Il existe des éléments
favorisants qui font basculer de la simple gêne vers la maladie
douloureuse chronique: changement de situation professionnelle (de poste
de travail ou de collègues), changements familiaux (naissance,
décès, maladie chronique chez un proche, rapports familiaux
difficiles), changements physiques (prise de poids, arrêt du sport,
séquelles d'une autre maladie ou d'un traumatisme). Ces facteurs
sont variés, souvent associés, et leur responsabilité
demande une enquête personnelle approfondie. Leur durée est
plus importante que leur gravité. Il est facile d'incriminer un
traumatisme personnel, mais dans la fibromyalgie c'est souvent l'épine
irritative installée depuis des années dans la vie quotidienne
qui est la plus importante.
Le tempérament a un rôle essentiel: vous êtes du type
"nerveux", affiché ou caché. Les gens très
décontractés, "qui se laissent vivre", ne font
jamais de fibromyalgie. Les hommes sont rarement touchés. L'égalité
des sexes est encore une utopie dans les pays occidentaux. Le travail
des femmes et la division par deux des tâches domestiques est loin
d'être une évidence dans tous les couples! Il faut des générations
pour modifier une culture en profondeur et nous sommes toujours en plein
combat pour l'émancipation. Dans les cultures où la place
de la femme est bien codifiée et acceptée, il n'y a pas
de fibromyalgiques. Vous êtes donc "nerveuse". Ce n'est
pas un terme médical, mais la médecine n'a pas de terme
équivalent pour décrire cet état. Elle a essayé:
il y a eu la vogue de la spasmophilie, de la tétanie, de la neurotonie.
Le terme le plus proche est "anxiété". Ce n'est
pas dépression. On peut être anxieuse sans être dépressive.
La dépression peut survenir dans la fibromyalgie, mais c'est une
conséquence des douleurs, pas leur cause. Le tempérament
nerveux a des avantages: dynamique voire hyperactive, vous n'ennuierez
jamais votre entourage par votre passivité! Les fibromyalgiques
sont les plus motivés pour s'en sortir: même quand les médecins
ne savent plus quoi faire de vous depuis des années, vous leur
réclamez toujours une solution! Il y a des inconvénients
à être nerveux: vous réagissez aux évènements
de la vie quotidienne par des tensions musculaires permanentes. Ce n'est
pas sans conséquence. Au fil des mois et des années, ces
tractions continues sur les muscles et leurs attaches tendineuses finissent
par perturber votre sensibilité: les tendons sont très riches
en terminaisons nerveuses qui envoient en permanence à votre moelle
épinière et à votre cerveau des informations: tonus
des différents groupes musculaires, position des articulations.
Ces informations génèrent automatiquement une réponse
motrice adaptée: la contraction des muscles est ainsi en permanence
corrigée pour que votre station debout reste une station debout,
que votre tête reste droite sans que vous pensiez consciemment à
la relever. Ces automatismes se mettent en place dans la petite enfance.
En cas de fibromyalgie, ils sont perturbés: le signal de tension
tendineuse excessive devient signal douloureux. Cela explique les points
douloureux multiples au voisinage des articulations qui peuvent en imposer
pour un rhumatisme.
Mais il y a d'autres conséquences: les dysfonctionnements vertébraux
sont fréquents, les fameux "blocages" de vertèbres.
Ils expliquent la grande diffusion des douleurs à l'ensemble du
corps. Ce ne sont pas des douleurs musculaires. Le muscle a été
étudié en long et en large et ne présente aucune
anomalie dans la fibromyalgie. Il s'agit de névralgies d'origine
vertébrale qui peuvent toucher n'importe quel territoire sensitif
cutané voire peut-être viscéral. Ce ne sont pas des
douleurs imaginaires. Il y a bien un dysfonctionnement vertébral
mais pas de lésion, donc pas de cible pour un anti-inflammatoire
ou un antalgique. Vous vous servez mal de votre squelette, à cause
de tensions permanentes qui rendent le mouvement articulaire, souvent
rapide chez vous, heurté et agressif pour les enveloppes très
sensibles de ces articulations.
Le traitement doit éviter
plusieurs écueils et ne peut démarrer que si vous avez pris
un certain recul sur vos problèmes. Il est impossible si vous êtes
encore persuadé qu'on s'est trompé sur votre maladie et
qu'il y a "bien quelque chose", que les médecins n'ont
pas vu. A l'inverse, il faut sortir du discours "psychisant"
extrême tenu par certains. La fibromyalgie comporte un volet psychologique,
votre personnalité et tout ce qui vous a "construit"
ainsi, et un volet physique, les dysfonctionnements de votre appareil
locomoteur. Sa prise en charge est un travail d'équipe, mais pas
forcément de centre, plutôt de réseau: la confiance
et les bons rapports personnels avec vos thérapeutes sont essentiels.
La fibromyalgie n'est pas une maladie mais un cadre pour prendre en charge
des problèmes avant tout individuels.
La psychothérapie a son rôle: vous aider à comprendre
comment vous fonctionnez. On n'est pas nerveux et hypersensible par hasard.
Sans relier directement la fibromyalgie aux traumatismes affectifs de
l'enfance, la meilleure connaissance de pourquoi vous réagissez
vivement aux agressions de votre environnement est très utile.
Conseiller un type particulier de psychothérapie sort de notre
domaine de compétence, mais ne vous découragez pas si vos
premiers contacts sont difficiles. La psychanalyse convient mieux aux
personnes qui s'intéressent spontanément à la psychologie
et vont parfois trouver dans ce domaine une nouvelle orientation à
leur vie. D'autres ont besoin d'être guidés de façon
plus interventionniste, mais doivent décider eux-mêmes de
l'assise à donner à leur vie, reconnaître leurs valeurs
morales et bâtir un projet personnel.
Les traitements physiques sont importants. On conseille généralement
les techniques orientées vers la détente musculaire: yoga,
relaxation, gymnastiques orientales. Dans notre expérience, beaucoup
de fibromyalgiques ont du mal à s'y intéresser: trop passives,
ces techniques donnent l'impression de perdre leur temps aux hyperactifs.
L'autre façon de détendre ses muscles est de les épuiser!
Le fibromyalgique court toute la journée, mais ne fait pas forcément
des efforts physiquement éprouvants. La fatigue est due à
un épuisement nerveux. Si vous avez le courage de ressortir pour
faire un peu de sport de loisir, vous vous apercevrez que vous avez encore
des réserves physiques insoupçonnées. Vous pouvez
envisager des activités soutenues: sports de raquettes, de ballons,
d'endurance. Les activités de groupe et une ambiance charitable
pour les débutants sont les éléments de la réussite.
Le fibromyalgique a 2 écueils à franchir quand il n'est
pas habitué aux activités sportives. Le premier et principal
handicap est psychologique: Comment, avec toutes mes douleurs, pourrais-je
faire la même chose que les autres? Si vous avez bien compris ce
qu'est la fibromyalgie, vous pouvez répondre vous-même: il
n'y a pas de lésion susceptible d'être aggravée si
vous ignorez ces douleurs. Le second handicap est que vos douleurs sont
réellement augmentées: vous expérimentez les difficultés
de toute personne redémarrant une activité sportive, l'apprentissage
du second souffle, mais ces douleurs initiales sont multipliées
comme les autres par votre fibromyalgie. N'hésitez pas à
vous "doper" avec des calmants avant et après l'effort
pour passer le cap. Ils auront une meilleure efficacité ici que
sur vos douleurs de fond.
Parmi les autres traitements physiques, les plus intéressants sont
les manipulations vertébrales. Le fibromyalgique a généralement
l'impression de perdre son temps avec les physiothérapies et n'apprécie guère le massage des zones hypersensibles.
Les traitements médicamenteux sont d'une efficacité modeste
et non dénués d'effets secondaires. Ils sont un appoint.
Les anti-inflammatoires sont à réserver aux crises. Vous
saurez rapidement s'il existe une inflammation sur laquelle ils puissent
agir: inutile de poursuivre un traitement inefficace au bout de quelques
jours. Les antalgiques manquent également de lésion-cible.
Ne les prenez que s'ils sont vraiment utiles. Les relaxants musculaires
sont plus utilisés, sans doute davantage efficaces par leur effet
anxyolytique et donc à conseiller seulement aux plus anxieux, car
ils ont aussi un effet sédatif et "ralentisseur" intellectuel.
Prenez-les à la demande, évitez les traitements permanents,
ne les utilisez pas comme somnifères car votre sommeil deviendra
rapidement dépendant de cette pilule. Les favoris dans la fibromyalgie
sont les anti-dépresseurs, de la catégorie imipraminiques.
Dans notre expérience, ils n'améliorent que les fibromyalgiques
en phase dépressive.
Ils ne sont pas un traitement de fond. Leurs effets secondaires (vertiges,
bouche sèche, impression de ne plus être soi-même)
risquent de vous décourager rapidement. Sachez tout de même
qu'il faut minimum 2 à 3 semaines de traitement pour juger de leur
bénéfice.
En conclusion:
Maladie la plus lacanienne
dans sa formulation: le "mal-a-dit"... fibromyalgie. C'est beaucoup de
choses à dire. Saurez-vous vous exprimer
au-delà de la douleur?
Sur le blog: Fibromyalgie: Où en est-on de sa compréhension en 2008?
Bibliothèque >
|