Ces
noms paraissent un obscur jargon au premier abord, mais nous les
expliquons en détail et... vous comprendrez désormais
de quoi parlent vos compte-rendus d'examens.
Cette ancienne page, plus simple et
qui corrige des idées reçues fréquentes
quand on souffre des cervicales, est en consultation libre:
Statuette antique:
Mal de Pott
(tuberculose)
des vertèbres
cervicales
Comprendre:
Les douleurs cervicales sont fréquentes: Les études estiment entre 14 et 43% la fraction de la population souffrant de problèmes cervicaux au moment où vous me lisez. 43%... ce serait près d'1 personne sur 2 !! Vous n'êtes pas seul(e)!
Cette portion de colonne
est particulièrement mobile et sollicitée dans la vie quotidienne.
C'est une zone très riche en terminaisons nerveuses. Comme toutes
les douleurs vertébrales, on retrouve ce phénomène
de douleur inadaptée aux lésions: des incidents de fonctionnement
peuvent occasionner des douleurs très vives. Vous n'osez plus vous
servir normalement de votre colonne et créez des troubles supplémentaires:
gestes peu naturels, heurtés, compensation en surmenant d'autres
articulations. Vous ne savez plus quelles douleurs écouter ou ignorer.
Votre colonne devient de plus en plus sensible pour des gestes plus bénins.
Vous démarrez une vie de douleurs cervicales à répétition.
Ce passage aux douleurs chroniques est particulièrement fréquent
après un traumatisme de la colonne: le classique "coup du
lapin" lors d'un accident de voiture. Mais toute mobilisation brutale
du cou peut être responsable. Parfois le traumatisme cervical passe
inaperçu au début: vous tombez sur le côté
et c'est l'épaule qui encaisse l'essentiel du choc. La contusion
locale s'améliore mais vous continuez à souffrir de la région
de l'épaule: c'est une entorse cervicale qui se démasque
et qui ne s'arrange pas si facilement.
Que faire?
La première étape est médicale: il faut déterminer
la part lésion et la part troubles de fonctionnement dans vos douleurs.
Les arguments pour une lésion peuvent être évidents
(traumatisme récent). Parfois, ce n'est qu'à l'examen clinique
que le médecin les trouve. La lésion la plus courante est
l'entorse ligamentaire, suivie loin derrière par les hernies discales
et les fractures. C'est uniquement dans ce contexte de forte suspicion
de lésion (récente) que les examens complémentaires
sont utiles. La radiographie authentifie les entorses sévères
(décalage vertébral dans certaines positions du cou) et
les fractures. Le scanner ou l'IRM sont nécessaires pour démontrer
la présence d'une hernie ou d'une cause plus exceptionnelle de
douleur cervicale (tumeurs, voir j'ai
le cancer des os!). Il faut pratiquer les examens dans cet ordre.
Faire un scanner d'emblée pour une douleur cervicale est une hérésie:
la radio, plus simple, donne des renseignements qui échappent aux
examens plus sophistiqués. On ne doit pas non plus aller systématiquement
au bout de ces examens: leurs résultats n'influencent pas le traitement
dans la majorité des cas. C'est seulement lorsque l'on compte toucher
à une lésion qu'il faut la rechercher: le scanner et l'IRM
sont des examens préopératoires. Pratiqués trop à
la légère, ils peuvent avoir un effet néfaste.
Prenons un exemple fréquent: une personne souffre du cou depuis
quelques mois. Le scanner montre une petite hernie discale. La hernie
est en fait très ancienne (c'est courant). Elle a du favoriser
les troubles de fonctionnement de cette articulation vertébrale,
mais n'est plus directement responsable des douleurs. La découverte
de cette hernie polarise néanmoins les craintes de la personne.
Elle n'ose plus faire le moindre exercice. Les douleurs ne s'améliorent
pas. Elle songe à une solution chirurgicale. Si une hernie non
responsable est opérée, c'est la catastrophe.
Les hernies préoccupantes ne sont pas celles qui donnent des douleurs
cervicales isolées, mais celles qui provoquent une névralgie
cervico-brachiale, l'équivalent au bras de la sciatique à
la jambe. "J'ai un compte-rendu de radio catastrophique, j'ai déjà
une grosse arthrose cervicale":
La corrélation entre les anomalies radiographiques et douleurs
est démontrée très faible: des personnes ne souffrent
pas du cou malgré des radios très défavorables et
vice-versa. Oubliez donc le compte-rendu, ce n'est pas lui qui détermine
votre avenir.
Les
troubles de fonctionnement cervicaux sont systématiquement présents
en cas de douleurs. Les médecins les appellent troubles
proprioceptifs. C'est la perturbation des automatismes de fonctionnement
de la colonne vertébrale, cervicale bien sûr mais parfois
aussi des régions voisines, épaules, colonne dorsale. Ils
peuvent être déclenchés au départ par une lésion,
un traumatisme. Mais s'ils persistent, c'est à cause d'un "terrain"
favorisant. Le même terrain que ceux dont les douleurs ont démarré
sans aucun traumatisme: surmenage cervical par une activité bureautique,
par des hobbies trop statiques pour la tête, par un voyage prolongé
en voiture, par de mauvaises postures cervicales la nuit.
Le cou reste figé pendant de longues heures, ne se muscle pas pour
autant, la colonne n'est pas protégée et encaisse des contraintes
anormales. Elle vous le signale au début par des tensions, des
douleurs insidieuses, mais si vous n'y réagissez pas, la richesse
en terminaisons nerveuses de cette zone provoque rapidement des douleurs
anormalement vives.
Etant donné le mode de vie citadin et sédentaire actuel,
tout le monde expérimente plus ou moins ces difficultés.
Au stade de tensions simples, la plupart essaient de s'étirer,
de changer de position, de faire un tour, de se mettre à faire
davantage d'activités sportives, et les choses s'arrangent d'elles-mêmes.
D'autres n'osent pas bouger, essaient plutôt le repos, sont en général
plus fâchés avec le sport. Mais le repos est inadapté
car il ne s'agit pas de lésion mais d'une insuffisance de protection
musculaire. Les douleurs deviennent chroniques et s'amplifient toutes
seules, particulièrement si l'on est nerveux, ce qui aggrave le
surmenage musculaire et les gestes inappropriés.
Notre propos n'est pas de critiquer une attitude ou un tempérament.
Il est normal qu'une douleur rende méfiant. Il faudrait critiquer
plutôt la tendance actuelle à la psychose vis à vis
de la maladie, sa médiatisation excessive qui donne l'impression
qu'il est exceptionnel de vivre en bonne santé. Il faut chercher
aussi souvent dans l'enfance et l'éducation les motifs pour lesquels
certains semblent mal se débrouiller dans leur propre corps: éducation
physique trop élitiste qui décourage l'éveil à
la gymnastique, pas d'encouragement parental aux sports de loisir, surpoids
non pris en charge, moqueries entre gamins inégaux sur le plan
des talents physiques, médecins trop complaisants pour les certificats
d'inaptitude aux sports scolaires.
Le
traitement demande d'avoir précisé au mieux le diagnostic
à l'étape précédente, car il est très
différent selon que l'on est dans le cadre "lésion
traumatique récente", "douleur récente sans traumatisme"
ou "douleurs anciennes".
Tout traumatisme cervical sévère nécessite une immobilisation
provisoire mais stricte. Un collier mousse peut être suffisant s'il
est assez haut et épais, mais il est préférable de
recourir à une vraie minerve rigide, englobant le menton et prenant
largement appui sur le sternum. La durée de cette immobilisation
varie selon l'importance du traumatisme. S'il a été très
violent, les radios sont faites immédiatement pour éliminer
une fracture. Sinon, mieux vaut attendre 8 à 10 jours: les douleurs
atténuées et le début de consolidation permettent
de faire sans danger des radios en postures inclinées de la tête
et de dépister les entorses sévères. Si tel est le
cas, l'immobilisation sera prolongée 1 mois. Mais sinon il faut
commencer le sevrage de la minerve et le reconditionnement du cou à
l'effort, même si les douleurs sont encore marquées: les
douleurs lésionnelles sont en effet rapidement remplacées
par des douleurs cicatricielles et liées à la minerve elle-même,
sur lesquelles le repos a des effets néfastes. Cette "remise
en route" du cou est délicate. Elle peut être bloquée
par une inquiétude trop vive du traumatisé, souvent choqué
par l'accident, voire tombant dans le catastrophisme quand c'est un accident
du travail. Il faut une ambiance sécurisante: un diagnostic précis,
des explications sur la cause de la douleur, une rééducation
nuancée et personnalisée mais fermement orientée
vers la reprise des activités habituelles. La compétence
du kinésithérapeute et la confiance qu'il obtient sont déterminantes:
il doit vous réconcilier avec ce cou où il vous semble que
quelque diablotin a oublié sa fourche. Il devrait vous donner des
exercices pour le domicile complétant le travail fait en séance.
Pour les adhérents: Comment
améliorer facilement vos cervicalgies avec des exercices ostéopathiques.
Comment
savoir si les exercices vous conviennent?
Un exercice actif doit logiquement réveiller des douleurs. C'est
le cas de tout le monde même pour un simple jogging tant que l'on
n'a pas trouvé son second souffle. Une douleur acceptable reste
une simple tension pénible diffuse. Il faut se méfier des
points douloureux aigus et localisés. Prêtez bien attention
à l'évolution de votre douleur: c'est rassurant si elle
s'atténue en poursuivant l'exercice, inquiétant si elle
empire.
Le lendemain de vos premiers exercices, vous êtes complètement
cassé! Recommencez-les sans attendre. S'ils sont adaptés,
ils vont devenir de plus en plus faciles. Sinon, il faut modifier le programme
ou refaire le point avec le médecin.
Si le reconditionnement du cou à l'effort n'est pas entrepris rapidement,
les douleurs ont tendance à s'éterniser. Le repos n'arrange
rien. Des problèmes sociaux apparaissent: boulot, entourage. On
arrive au stade de maladie douloureuse
chronique. La prise en charge est beaucoup plus difficile.
L'oreiller cervical anatomique est rarement capable seul de vous débarrasser
de douleurs déjà installées. Il faudra absolument
y ajouter des
Pour les adhérents:exercices. Mais il
évite l'aggravation et a un bon effet préventif chez ceux
qui ont des crises à répétition, particulièrement
quand les douleurs sont présentes au réveil, signe d'une
mauvaise posture nocturne.
Achetez
un oreiller cervical
Coussin
cervical de voyage
Les
douleurs récentes sans traumatisme préalable sont généralement
les plus faciles à traiter. L'examen oriente souvent vers un dérangement
intervertébral mineur (DIM), appelé vulgairement "blocage
vertébral". Le terme "mineur" ne veut pas dire "peu
douloureux" mais "sans lésion grave". Sa cause n'est
pas établie avec certitude. Médecins et non-médecins
bataillent pour s'arroger le droit d'avoir compris ce qui se passe, mais
on n'est jamais allé ouvrir les gens pour le vérifier! Notre
conception favorite est qu'il s'agit de l'incarcération de franges
ligamentaires dans de petites articulations situés à l'arrière
de la vertèbre et dénommées articulaires postérieures.
Ces ligaments sont très riches en terminaisons nerveuses et la
douleur aiguë qu'ils provoquent déclenche une contracture
réflexe des petits muscles autour, qui enterre le problème.
La manipulation vertébrale, qui est
le traitement de choix, agit en faisant céder la contracture et
en écartant brutalement les surfaces articulaires, libérant
les franges ligamentaires si elles ne sont pas trop tuméfiées.
L'écartement provoque un bruit de décapsulation, le craquement,
car l'articulation est sous vide.
La technique de manipulation doit être irréprochable. C'est
un mouvement forcé et, mal effectué, il peut provoquer davantage
d'ennuis au lieu de les résoudre. La règle est de respecter
la non-douleur dans l'axe de la manipulation, et que la mise en tension
(la limite du mouvement spontané) reste souple.
Les complications des manipulations cervicales peut être gravissimes:
ce ne sont pas des lésions des nerfs mais des artères vertébrales
qui sont en cause: elles sont intimement liées aux vertèbres
dans leur trajet au cou.
Elles peuvent se fissurer ou libérer un embol, provoquant hémorragie
locale ou accident vasculaire cérébral. Ces complications
sont exceptionnelles par rapport au nombre de manipulations pratiquées.
Comparativement, elles sont bien moins fréquentes que les accidents
de la chirurgie, ou que les effets secondaires graves de nombreux médicaments,
mais la gravité des problèmes traités n'est pas forcément
la même. Ces complications ne surviennent pas que sur des artères
fragilisées. Elles ne sont pas l'apanage des personnes âgées
et des artéritiques. Des accidents mortels sont survenus chez des
jeunes. C'est le motif pour lequel les thérapeutes manuels prudents
font de moins en moins "craquer"... avec des résultats
parfois plus mitigés aussi. Vous ne devez pas vous inquiéter.
Statistiquement, le risque de passer l'arme à gauche est bien plus
important dès que vous prenez le volant de votre voiture, ou si
vous avalez un anti-inflammatoire. Certains médecins annoncent
un risque de dissection de l'artère vertébrale multiplié
par 6 après manipulation cervicale. Ils ne précisent pas
dans le même temps que cette complication est rarissime, et que
même multipliée par 6 elle reste exceptionnelle. Vous voici
manipulé malgré tout... par les chiffres cette fois!
Lisez aussi cet éditorial polémique sur la sécuritite.
Faut-il voir un manipulateur médecin ou non-médecin: voyez
à manipulations. Pour les adhérents: Faut-il utiliser un collier cervical?
Détendez
le cou avec une compresse thermique avant auto-manipulation
Les
douleurs anciennes chez les moins de 50 ans sont souvent dues à
des DIM répétés, mal pris en charge,
et favorisés par une mauvaise hygiène de vie. L'origine
peut être un premier blocage qui n'a jamais cédé et
autour duquel la colonne a de plus en plus mal fonctionné, créant
des troubles supplémentaires et surtout une tendance à rebloquer
très facilement. Ailleurs le début a été progressif,
par surmenage chronique du cou, plus volontiers par les activités
sédentaires et bureautiques que par les métiers physiques.
Les manipulations sont à réserver aux crises. Le traitement
de fond repose sur des étirements effectués soi-même,
reproduisant l'effet des manipulations de façon moins complète
mais plus fréquente et moins agressive. Hors crise douloureuse,
il faut adjoindre des exercices de renforcement musculaire (voir un
peu d'exercice) qui vont améliorer la protection de votre colonne
au quotidien.
Parfois, les manipulations et les exercices n'ont aucun effet, voire aggravent
vos douleurs. Il est probable qu'un de vos disques cervicaux est en train
de se détériorer. C'est l'équivalent d'une arthrose
du genou au niveau d'une articulation intervertébrale: la mobilité
entretient la détérioration. La démonstration de
cette cause n'est pas facile: il faut des radios à des années
d'intervalle montrant un amincissement du disque responsable. L'amélioration
finit par survenir quand l'articulation s'enraidit, ce qui peut prendre
de nombreuses années. Théoriquement une immobilisation stricte
par une minerve serait efficace, mais il faut pouvoir supporter ce genre
de prison pendant 2 à 3 mois. On l'envisage plus facilement au
niveau des lombaires que des cervicales.
Les douleurs anciennes chez les plus de 50 ans
sont un mélange d'arthrose et de dérangements vertébraux
(DIM). L'arthrose n'est directement en cause que dans les crises douloureuses
diffuses, qui bloquent tous les mouvements du cou: c'est la poussée
inflammatoire d'arthrose. Mais les anti-inflammatoires ne sont pas pour
autant toujours spectaculaires car c'est toujours la richesse en nerfs
du rachis qui fait la sévérité de la douleur et pas
l'intensité de l'inflammation. C'est tout de même lors de
ces crises qu'il faut les essayer. L'immobilisation plus ou moins stricte
est la meilleure méthode complémentaire. Rabattez-vous sur
la physiothérapie pratiquée par un kiné si les médicaments
ne vous conviennent pas. Enfin les infiltrations sont assez efficaces,
mais c'est peut-être un traitement sévère si les douleurs
ne concernent que le cou. C'est différent si l'arthrose entraîne
une névralgie cervico-brachiale.
En dehors des poussées inflammatoires, les douleurs sont dues à
des phénomènes de raideur et de blocages, favorisés
par l'arthrose. Les traitements physiques, étirements, manipulations
(douces) restent possibles mais sont moins efficaces. Ils sont importants
pour conserver une certaine aisance dans la vie quotidienne. Ils sont
plus intéressants que les antalgiques souvent pris sans réel
bénéfice.
Cas particulier:
Douleur cervicale chez l'enfant
Le plus souvent elle prend l'allure d'un torticolis aigu: le cou est bloqué
dans la position la moins douloureuse pour l'enfant et toute tentative
de mobilisation est très mal vécue.
2 contextes principaux:
1) Il y a eu traumatisme, même bénin (faux-mouvement).
C'est la situation la plus fréquente. Ce sont les causes mécaniques:
torticolis bénin (simple "blocage" vertébral),
luxation rotatoire des premières cervicales (typiquement la tête
est inclinée du côté opposé à la douleur),
fractures et entorses si le traumatisme a été sévère.
On peut aussi classer ici les douleurs cervicales favorisées par
une hyperlaxité ligamentaire (hyperlaxité simple, maladie
de Marfan), qui sont des blocages facilités par ces maladies.
2) Il n'y a pas eu de traumatisme ou la douleur est apparue progressivement.
2 contextes à nouveau:
2a) L'enfant est en mauvais état général, il a de
la fièvre: la plupart des infections ORL peuvent
être en cause: angine sévère, pharyngite, otite, abcès
dentaire. Le mécanisme de la douleur cervicale n'est pas bien précisé.
Il est sans doute mécanique dans de nombreux cas, par mouvement
brusque du cou (éternuement, toux forte) ou au contraire parce
que le cou est anormalement figé par l'inflammation des voies respiratoires.
Il est très rare qu'il s'agisse d'une infection du rachis lui-même
(spondylodiscite). L'irritation d'une calcification discale ou près
de la colonne donne un torticolis très douloureux et parfois une
fièvre. Elle est dépistée par la radio.
2b) L'enfant n'a pas de fièvre. Ces causes beaucoup plus rares
sont les rhumatismes de l'enfant, les maladies osseuses et cérébrales,
la prise de médicaments neuroleptiques. Le médecin fera
un examen général soigneux, neurologique en particulier,
mais le plus souvent il sera nécessaire de faire un bilan complet
à l'hôpital.
Conduite à tenir:
Contexte 1): Au minimum des radios. Elles sont souvent difficiles à
interpréter si la tête est très penchée. Un
scanner est facilement demandé si le traumatisme a été
sévère. Le traitement usuel est une traction cervicale souple.
Mais un traitement physique par des mains entraînées peut
faire merveille très rapidement.
Contexte 2a): Traitement antibiotique et anti-inflammatoire adapté
après prélèvements si possible, soulagement du cou
par un collier souple pendant quelques jours.
Contexte 2b): Si l'examen clinique de l'enfant est normal et la radio
rassurante, il est licite de tenter un traitement physique pendant quelques
jours, étirements prudents ou au contraire immobilisation (selon
que la tête est peu ou très bloquée), anti-inflammatoires.
L'absence de résultat justifie une hospitalisation.