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Douleurs cervicales Mise à jour: 9/06

1) Discopathie simple
2) Hernie discale molle
3) Dérangement vertébral
4) Instabilité vertébrale
5) Radiculite uncarthrosique
6) Cervicalgies projetées
7) Cervicalgies secondaires
8) Cervicalgie refuge
Ces noms paraissent un obscur jargon au premier abord, mais nous les expliquons en détail et... vous comprendrez désormais de quoi parlent vos compte-rendus d'examens.

Cette ancienne page, plus simple et qui corrige des idées reçues fréquentes quand on souffre des cervicales, est en consultation libre:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Statuette antique:
Mal de Pott
(tuberculose)
des vertèbres
cervicales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comprendre
Que faire?
Traitement
Faites-vous les bons exercices?
Blocage
Manipulation
Moins de 50ans
Plus de 50ans
Cervicalgie de l'enfant

Comprendre:
Les douleurs cervicales sont fréquentes: Les études estiment entre 14 et 43% la fraction de la population souffrant de problèmes cervicaux au moment où vous me lisez. 43%... ce serait près d'1 personne sur 2 !! Vous n'êtes pas seul(e)!

Cette portion de colonne est particulièrement mobile et sollicitée dans la vie quotidienne. C'est une zone très riche en terminaisons nerveuses. Comme toutes les douleurs vertébrales, on retrouve ce phénomène de douleur inadaptée aux lésions: des incidents de fonctionnement peuvent occasionner des douleurs très vives. Vous n'osez plus vous servir normalement de votre colonne et créez des troubles supplémentaires: gestes peu naturels, heurtés, compensation en surmenant d'autres articulations. Vous ne savez plus quelles douleurs écouter ou ignorer. Votre colonne devient de plus en plus sensible pour des gestes plus bénins. Vous démarrez une vie de douleurs cervicales à répétition.
Ce passage aux douleurs chroniques est particulièrement fréquent après un traumatisme de la colonne: le classique "coup du lapin" lors d'un accident de voiture. Mais toute mobilisation brutale du cou peut être responsable. Parfois le traumatisme cervical passe inaperçu au début: vous tombez sur le côté et c'est l'épaule qui encaisse l'essentiel du choc. La contusion locale s'améliore mais vous continuez à souffrir de la région de l'épaule: c'est une entorse cervicale qui se démasque et qui ne s'arrange pas si facilement.


Que faire?
La première étape est médicale: il faut déterminer la part lésion et la part troubles de fonctionnement dans vos douleurs.
Les arguments pour une lésion peuvent être évidents (traumatisme récent). Parfois, ce n'est qu'à l'examen clinique que le médecin les trouve. La lésion la plus courante est l'entorse ligamentaire, suivie loin derrière par les hernies discales et les fractures. C'est uniquement dans ce contexte de forte suspicion de lésion (récente) que les examens complémentaires sont utiles. La radiographie authentifie les entorses sévères (décalage vertébral dans certaines positions du cou) et les fractures. Le scanner ou l'IRM sont nécessaires pour démontrer la présence d'une hernie ou d'une cause plus exceptionnelle de douleur cervicale (tumeurs, voir j'ai le cancer des os!). Il faut pratiquer les examens dans cet ordre. Faire un scanner d'emblée pour une douleur cervicale est une hérésie: la radio, plus simple, donne des renseignements qui échappent aux examens plus sophistiqués. On ne doit pas non plus aller systématiquement au bout de ces examens: leurs résultats n'influencent pas le traitement dans la majorité des cas. C'est seulement lorsque l'on compte toucher à une lésion qu'il faut la rechercher: le scanner et l'IRM sont des examens préopératoires. Pratiqués trop à la légère, ils peuvent avoir un effet néfaste.
Prenons un exemple fréquent: une personne souffre du cou depuis quelques mois. Le scanner montre une petite hernie discale. La hernie est en fait très ancienne (c'est courant). Elle a du favoriser les troubles de fonctionnement de cette articulation vertébrale, mais n'est plus directement responsable des douleurs. La découverte de cette hernie polarise néanmoins les craintes de la personne. Elle n'ose plus faire le moindre exercice. Les douleurs ne s'améliorent pas. Elle songe à une solution chirurgicale. Si une hernie non responsable est opérée, c'est la catastrophe.
Les hernies préoccupantes ne sont pas celles qui donnent des douleurs cervicales isolées, mais celles qui provoquent une névralgie cervico-brachiale, l'équivalent au bras de la sciatique à la jambe.
"J'ai un compte-rendu de radio catastrophique, j'ai déjà une grosse arthrose cervicale":
La corrélation entre les anomalies radiographiques et douleurs est démontrée très faible: des personnes ne souffrent pas du cou malgré des radios très défavorables et vice-versa. Oubliez donc le compte-rendu, ce n'est pas lui qui détermine votre avenir.

Les troubles de fonctionnement cervicaux sont systématiquement présents en cas de douleurs. Les médecins les appellent troubles proprioceptifs. C'est la perturbation des automatismes de fonctionnement de la colonne vertébrale, cervicale bien sûr mais parfois aussi des régions voisines, épaules, colonne dorsale. Ils peuvent être déclenchés au départ par une lésion, un traumatisme. Mais s'ils persistent, c'est à cause d'un "terrain" favorisant. Le même terrain que ceux dont les douleurs ont démarré sans aucun traumatisme: surmenage cervical par une activité bureautique, par des hobbies trop statiques pour la tête, par un voyage prolongé en voiture, par de mauvaises postures cervicales la nuit.
Le cou reste figé pendant de longues heures, ne se muscle pas pour autant, la colonne n'est pas protégée et encaisse des contraintes anormales. Elle vous le signale au début par des tensions, des douleurs insidieuses, mais si vous n'y réagissez pas, la richesse en terminaisons nerveuses de cette zone provoque rapidement des douleurs anormalement vives.
Etant donné le mode de vie citadin et sédentaire actuel, tout le monde expérimente plus ou moins ces difficultés. Au stade de tensions simples, la plupart essaient de s'étirer, de changer de position, de faire un tour, de se mettre à faire davantage d'activités sportives, et les choses s'arrangent d'elles-mêmes. D'autres n'osent pas bouger, essaient plutôt le repos, sont en général plus fâchés avec le sport. Mais le repos est inadapté car il ne s'agit pas de lésion mais d'une insuffisance de protection musculaire. Les douleurs deviennent chroniques et s'amplifient toutes seules, particulièrement si l'on est nerveux, ce qui aggrave le surmenage musculaire et les gestes inappropriés.
Notre propos n'est pas de critiquer une attitude ou un tempérament. Il est normal qu'une douleur rende méfiant. Il faudrait critiquer plutôt la tendance actuelle à la psychose vis à vis de la maladie, sa médiatisation excessive qui donne l'impression qu'il est exceptionnel de vivre en bonne santé. Il faut chercher aussi souvent dans l'enfance et l'éducation les motifs pour lesquels certains semblent mal se débrouiller dans leur propre corps: éducation physique trop élitiste qui décourage l'éveil à la gymnastique, pas d'encouragement parental aux sports de loisir, surpoids non pris en charge, moqueries entre gamins inégaux sur le plan des talents physiques, médecins trop complaisants pour les certificats d'inaptitude aux sports scolaires.


Le traitement demande d'avoir précisé au mieux le diagnostic à l'étape précédente, car il est très différent selon que l'on est dans le cadre "lésion traumatique récente", "douleur récente sans traumatisme" ou "douleurs anciennes".
Tout traumatisme cervical sévère nécessite une immobilisation provisoire mais stricte. Un collier mousse peut être suffisant s'il est assez haut et épais, mais il est préférable de recourir à une vraie minerve rigide, englobant le menton et prenant largement appui sur le sternum. La durée de cette immobilisation varie selon l'importance du traumatisme. S'il a été très violent, les radios sont faites immédiatement pour éliminer une fracture. Sinon, mieux vaut attendre 8 à 10 jours: les douleurs atténuées et le début de consolidation permettent de faire sans danger des radios en postures inclinées de la tête et de dépister les entorses sévères. Si tel est le cas, l'immobilisation sera prolongée 1 mois. Mais sinon il faut commencer le sevrage de la minerve et le reconditionnement du cou à l'effort, même si les douleurs sont encore marquées: les douleurs lésionnelles sont en effet rapidement remplacées par des douleurs cicatricielles et liées à la minerve elle-même, sur lesquelles le repos a des effets néfastes. Cette "remise en route" du cou est délicate. Elle peut être bloquée par une inquiétude trop vive du traumatisé, souvent choqué par l'accident, voire tombant dans le catastrophisme quand c'est un accident du travail. Il faut une ambiance sécurisante: un diagnostic précis, des explications sur la cause de la douleur, une rééducation nuancée et personnalisée mais fermement orientée vers la reprise des activités habituelles. La compétence du kinésithérapeute et la confiance qu'il obtient sont déterminantes: il doit vous réconcilier avec ce cou où il vous semble que quelque diablotin a oublié sa fourche. Il devrait vous donner des exercices pour le domicile complétant le travail fait en séance.
Pour les adhérents: Comment améliorer facilement vos cervicalgies avec des exercices ostéopathiques.


Comment savoir si les exercices vous conviennent?
Un exercice actif doit logiquement réveiller des douleurs. C'est le cas de tout le monde même pour un simple jogging tant que l'on n'a pas trouvé son second souffle. Une douleur acceptable reste une simple tension pénible diffuse. Il faut se méfier des points douloureux aigus et localisés. Prêtez bien attention à l'évolution de votre douleur: c'est rassurant si elle s'atténue en poursuivant l'exercice, inquiétant si elle empire.
Le lendemain de vos premiers exercices, vous êtes complètement cassé! Recommencez-les sans attendre. S'ils sont adaptés, ils vont devenir de plus en plus faciles. Sinon, il faut modifier le programme ou refaire le point avec le médecin.
Si le reconditionnement du cou à l'effort n'est pas entrepris rapidement, les douleurs ont tendance à s'éterniser. Le repos n'arrange rien. Des problèmes sociaux apparaissent: boulot, entourage. On arrive au stade de maladie douloureuse chronique. La prise en charge est beaucoup plus difficile.
L'oreiller cervical anatomique est rarement capable seul de vous débarrasser de douleurs déjà installées. Il faudra absolument y ajouter des Pour les adhérents: exercices. Mais il évite l'aggravation et a un bon effet préventif chez ceux qui ont des crises à répétition, particulièrement quand les douleurs sont présentes au réveil, signe d'une mauvaise posture nocturne.

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Les douleurs récentes sans traumatisme préalable sont généralement les plus faciles à traiter. L'examen oriente souvent vers un dérangement intervertébral mineur (DIM), appelé vulgairement "blocage vertébral". Le terme "mineur" ne veut pas dire "peu douloureux" mais "sans lésion grave". Sa cause n'est pas établie avec certitude. Médecins et non-médecins bataillent pour s'arroger le droit d'avoir compris ce qui se passe, mais on n'est jamais allé ouvrir les gens pour le vérifier! Notre conception favorite est qu'il s'agit de l'incarcération de franges ligamentaires dans de petites articulations situés à l'arrière de la vertèbre et dénommées articulaires postérieures. Ces ligaments sont très riches en terminaisons nerveuses et la douleur aiguë qu'ils provoquent déclenche une contracture réflexe des petits muscles autour, qui enterre le problème.

La manipulation vertébrale, qui est le traitement de choix, agit en faisant céder la contracture et en écartant brutalement les surfaces articulaires, libérant les franges ligamentaires si elles ne sont pas trop tuméfiées. L'écartement provoque un bruit de décapsulation, le craquement, car l'articulation est sous vide.
La technique de manipulation doit être irréprochable. C'est un mouvement forcé et, mal effectué, il peut provoquer davantage d'ennuis au lieu de les résoudre. La règle est de respecter la non-douleur dans l'axe de la manipulation, et que la mise en tension (la limite du mouvement spontané) reste souple.
Les complications des manipulations cervicales peut être gravissimes: ce ne sont pas des lésions des nerfs mais des artères vertébrales qui sont en cause: elles sont intimement liées aux vertèbres dans leur trajet au cou. Elles peuvent se fissurer ou libérer un embol, provoquant hémorragie locale ou accident vasculaire cérébral. Ces complications sont exceptionnelles par rapport au nombre de manipulations pratiquées. Comparativement, elles sont bien moins fréquentes que les accidents de la chirurgie, ou que les effets secondaires graves de nombreux médicaments, mais la gravité des problèmes traités n'est pas forcément la même. Ces complications ne surviennent pas que sur des artères fragilisées. Elles ne sont pas l'apanage des personnes âgées et des artéritiques. Des accidents mortels sont survenus chez des jeunes. C'est le motif pour lequel les thérapeutes manuels prudents font de moins en moins "craquer"... avec des résultats parfois plus mitigés aussi. Vous ne devez pas vous inquiéter. Statistiquement, le risque de passer l'arme à gauche est bien plus important dès que vous prenez le volant de votre voiture, ou si vous avalez un anti-inflammatoire. Certains médecins annoncent un risque de dissection de l'artère vertébrale multiplié par 6 après manipulation cervicale. Ils ne précisent pas dans le même temps que cette complication est rarissime, et que même multipliée par 6 elle reste exceptionnelle. Vous voici manipulé malgré tout... par les chiffres cette fois!
Lisez aussi cet éditorial polémique sur la sécuritite.
Faut-il voir un manipulateur médecin ou non-médecin: voyez à manipulations.
Pour les adhérents: Faut-il utiliser un collier cervical?

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Les douleurs anciennes chez les moins de 50 ans sont souvent dues à des DIM répétés, mal pris en charge, et favorisés par une mauvaise hygiène de vie. L'origine peut être un premier blocage qui n'a jamais cédé et autour duquel la colonne a de plus en plus mal fonctionné, créant des troubles supplémentaires et surtout une tendance à rebloquer très facilement. Ailleurs le début a été progressif, par surmenage chronique du cou, plus volontiers par les activités sédentaires et bureautiques que par les métiers physiques.
Les manipulations sont à réserver aux crises. Le traitement de fond repose sur des étirements effectués soi-même, reproduisant l'effet des manipulations de façon moins complète mais plus fréquente et moins agressive. Hors crise douloureuse, il faut adjoindre des exercices de renforcement musculaire (voir un peu d'exercice) qui vont améliorer la protection de votre colonne au quotidien.
Parfois, les manipulations et les exercices n'ont aucun effet, voire aggravent vos douleurs. Il est probable qu'un de vos disques cervicaux est en train de se détériorer. C'est l'équivalent d'une arthrose du genou au niveau d'une articulation intervertébrale: la mobilité entretient la détérioration. La démonstration de cette cause n'est pas facile: il faut des radios à des années d'intervalle montrant un amincissement du disque responsable. L'amélioration finit par survenir quand l'articulation s'enraidit, ce qui peut prendre de nombreuses années. Théoriquement une immobilisation stricte par une minerve serait efficace, mais il faut pouvoir supporter ce genre de prison pendant 2 à 3 mois. On l'envisage plus facilement au niveau des lombaires que des cervicales.

Les douleurs anciennes chez les plus de 50 ans sont un mélange d'arthrose et de dérangements vertébraux (DIM). L'arthrose n'est directement en cause que dans les crises douloureuses diffuses, qui bloquent tous les mouvements du cou: c'est la poussée inflammatoire d'arthrose. Mais les anti-inflammatoires ne sont pas pour autant toujours spectaculaires car c'est toujours la richesse en nerfs du rachis qui fait la sévérité de la douleur et pas l'intensité de l'inflammation. C'est tout de même lors de ces crises qu'il faut les essayer. L'immobilisation plus ou moins stricte est la meilleure méthode complémentaire. Rabattez-vous sur la physiothérapie pratiquée par un kiné si les médicaments ne vous conviennent pas. Enfin les infiltrations sont assez efficaces, mais c'est peut-être un traitement sévère si les douleurs ne concernent que le cou. C'est différent si l'arthrose entraîne une névralgie cervico-brachiale.
En dehors des poussées inflammatoires, les douleurs sont dues à des phénomènes de raideur et de blocages, favorisés par l'arthrose. Les traitements physiques, étirements, manipulations (douces) restent possibles mais sont moins efficaces. Ils sont importants pour conserver une certaine aisance dans la vie quotidienne. Ils sont plus intéressants que les antalgiques souvent pris sans réel bénéfice.


Cas particulier: Douleur cervicale chez l'enfant

Le plus souvent elle prend l'allure d'un torticolis aigu: le cou est bloqué dans la position la moins douloureuse pour l'enfant et toute tentative de mobilisation est très mal vécue.
2 contextes principaux:

1) Il y a eu traumatisme, même bénin (faux-mouvement). C'est la situation la plus fréquente. Ce sont les causes mécaniques: torticolis bénin (simple "blocage" vertébral), luxation rotatoire des premières cervicales (typiquement la tête est inclinée du côté opposé à la douleur), fractures et entorses si le traumatisme a été sévère. On peut aussi classer ici les douleurs cervicales favorisées par une hyperlaxité ligamentaire (hyperlaxité simple, maladie de Marfan), qui sont des blocages facilités par ces maladies.

2) Il n'y a pas eu de traumatisme ou la douleur est apparue progressivement. 2 contextes à nouveau:
2a) L'enfant est en mauvais état général, il a de la fièvre: la plupart des infections ORL peuvent être en cause: angine sévère, pharyngite, otite, abcès dentaire. Le mécanisme de la douleur cervicale n'est pas bien précisé. Il est sans doute mécanique dans de nombreux cas, par mouvement brusque du cou (éternuement, toux forte) ou au contraire parce que le cou est anormalement figé par l'inflammation des voies respiratoires. Il est très rare qu'il s'agisse d'une infection du rachis lui-même (spondylodiscite). L'irritation d'une calcification discale ou près de la colonne donne un torticolis très douloureux et parfois une fièvre. Elle est dépistée par la radio.
2b) L'enfant n'a pas de fièvre. Ces causes beaucoup plus rares sont les rhumatismes de l'enfant, les maladies osseuses et cérébrales, la prise de médicaments neuroleptiques. Le médecin fera un examen général soigneux, neurologique en particulier, mais le plus souvent il sera nécessaire de faire un bilan complet à l'hôpital.

Conduite à tenir:
Contexte 1): Au minimum des radios. Elles sont souvent difficiles à interpréter si la tête est très penchée. Un scanner est facilement demandé si le traumatisme a été sévère. Le traitement usuel est une traction cervicale souple. Mais un traitement physique par des mains entraînées peut faire merveille très rapidement.
Contexte 2a): Traitement antibiotique et anti-inflammatoire adapté après prélèvements si possible, soulagement du cou par un collier souple pendant quelques jours.
Contexte 2b): Si l'examen clinique de l'enfant est normal et la radio rassurante, il est licite de tenter un traitement physique pendant quelques jours, étirements prudents ou au contraire immobilisation (selon que la tête est peu ou très bloquée), anti-inflammatoires. L'absence de résultat justifie une hospitalisation.


Pour les adhérents:
La liste complète des 8 catégories de cervicalgies et névralgies du bras


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